1er juin, festival Mad Jacques, une course en stop pleine de défis démoniaques
Où 1000 participants motivés et déguisés rejoignent en autostop un village de la Creuse nommé Chéniers
Nous sommes là pour filmer leurs anecdotes, leur enthousiasme et la magie de leur première fois en stop !
Rencontres, concerts, conférences et jeux à grande échelle, nous découvrons la Mad Jacques joyeuse et belle.
C'est le moment de notre table-ronde mais le lieu reste opaque, et soudain l'orage torrentiel attaque
Un vrai micmac entre flaques et anorak... Ça craque dans le ciel et ça inonde le bivouac !
Réfugiés dans un ancien moulin, nous nous mettons au sec ric-rac ! Avec AM Bouchard, Eric Lange, et Cyprien Desrez, nous sommes tout en vrac
Nous commençons malgré tout les échanges sur le vagabondage
Salle de fortune et nombreux intervenants nous trouvons quand même notre place et parlons de notre voyage.
Tic-tac, il nous faut repartir pour de nouvelles aventures, direction la Normandie et sa fameuse verdure !
Nous avons rendez-vous avec un voyageur, marcheur et écrivain réputé :
Bernard Ollivier
Nous avons rendez-vous aussi avec sa femme, comédienne, scénographe et permacultrice que son cœur dicte :
Bénédicte
Dans leur havre de paix nous mettons le nez dans la terre et les pieds dans les nuages.
Ressourçant, nous échangeons, réfléchissons, discutons des humains et du voyage.
Le 7 juin, nous sommes invités à un événement sur le voyage alternatif à la médiathèque de Brest
Nous rencontrons Benjamin Lesage dans la coloc des conférenciers, après notre sieste !
Par son livre "sans un sous en poche", il nous a beaucoup inspiré pour notre voyage sans argent mais avec tout le reste !
Partis à trois pour un voyage le plus écologique possible, il raconte pourquoi c'est la société capitaliste qu'ils contestent
Dans sa conférence il raconte qu'il partait avec une vision du monde opposant le Bon d'un côté et de l'autre l'indigeste
Il parle aussi du rôle de son égo qu'il apprit à tempérer, et du voyage, qui, c'est sûr, rend modeste
Nous passons après lui, saluons Joss et Régine, nos hôtes de Camaret, d'un geste.
1h45 pour partager Voyagez-Nous, enthousiasme et émotions dans le public, nous sommes ravis de ce premier test !
A présent la région parisienne et les enfants nous attendent ! Preste !
Premier bilan dans les classes qui nous suivent grâce à l’association L'enfant@l'hôpital : une classe Ulis dans les Yvelines
Les enfants se rappellent des animaux, du bus aménagé de Mouts et des pizzas que l'on cuisine !
Le ventre vide mais des étoiles plein les yeux nous repartons sur la route, pour l'aventure, jamais radine...
Le château de Versailles et la verdure du département nous offre un nouveau regard sur l'Ile de France. Et lorsque le jour décline,
Dans un village, Pierre-Elie toque à une porte... Sophie ouvre, elle hésite puis nous offre d'abord un thé et une pause de 30 minutes divine.
Puis la jeune femme radieuse, qui doit partir pour la soirée, nous confie sa maison, son lit et s'en va, de bonheur on croit qu'on hallucine !
Le lendemain, bien reposés et rassasiés nous mettons la clé sous le paillasson, un petit mot sur la table et de joie sur le trottoir on trottine
Après les forêts, les rencontres de stop et les détours, nous arrivons à Fontainebleau. Nous déclenchons notre radar à hôte qui sans cesse s'affine.
Troisième demande dans la rue, c'est la moyenne, nous atterrissons dans la grande coloc de Céline.
Une vraie auberge espagnole d'étudiants multilingues en business international, ils sont captivés par notre voyage sans un centime !
Nous visions la Seine-et-Marne lorsque soudain, marchant sur le pont d'une petite ville, nous vîmes des péniches.
Et si nous allions à Paris en péniche-stop ? Chiche !
Nous abordons le seul matelot du port, "c'est à l'écluse de Champagne, à trois kilomètres, que de tels bateaux se nichent !"
Ni une ni deux, nous nous rendons là-bas, la tour de contrôle de l'écluse est hors d'accès. Nous trouvons un numéro de téléphone sur une affiche.
"Pour tout vous dire, je n'ai pas souvent ce genre de demande" nous répond l'éclusier décontenancé, mais il n'est pas potiche,
Il se prend au jeu et nous prévient de chaque passage, alors, après deux petites heures et huit péniches, on déniche...
Un couple de hollandais ! Marleen et Wopke nous embarque dans la chambre de leurs enfants absents, ils nous préparent même des sandwichs !
Sur ce monstre de 75 mètres de long qui transporte 600 tonnes de malt, nous voguons au rythme du fleuve, profitant du paysage sur la corniche.
Ils nous expliquent leur vie sur le bateau, nous leur racontons le voyage, plein d'humour et de bienveillance, c'est une rencontre aux accents british !
Après 20 heures à bord nous arrivons à Paris émerveillés, mais lorsque l'on doit descendre à la Défense, l'éclusière vigipiratophile hurle à la triche.
Après négociation, nous passons entre les filets et remercions le couple pour cette belle histoire qui restera, pour Voyagez-Nous, fétiche !
En stop pour Paris, ça promet de belles péripéties ! Nous stoppons dans les Hauts-de-Seine : super facile ! Finalement l'idée nous aguiche,
Nous rencontrons un juriste puis un livreur et enfin deux installateurs de fibre optique, nous pouvons ajouter le 75 à nos petites fiches !
Paris sans argent, mais avec des bonnes jambes : à 6h15 nous nous élançons pour 1h45 de marche à pieds urbaine.
Arrivés au Collège Oscar Roméro, les enfants nous reconnaissent et sont tout fous de nous retrouver, de joie ils se déchainent
Sourires, questions, photos, ils sont aussi curieux et émerveillés que les adultes qui les encadrent, beaux moments où tout le monde est zen
Après cette bonne dose d'encouragements, nous repartons sur la route vers le département de l'Aisne !
Nous visitons le Château de Violet le Duc à Pierrefonds, un vrai château de la Belle au bois dormant ! Nous y restons toute l'aprèm.
Arrivés le soir à Soisson, la ville regorge d'églises et de riches demeures, nous abordons dans la rue les passants qui trainent.
La seconde personne c'est Marie, elle pense à une copine à elle qui a pour habitude d’accueillir ceux qui mènent une vie de bohèmes.
Marie nous invite à un apéritif où nous retrouvons son mari, et nous finissons la soirée chez son amie bout de la rue "à la prochaine !"
Céline nous accueille à bras ouverts avec Fred et leurs 4 enfants, tou-te-s engagé-e-s et dynamiques, nous resterons jusqu'à la fin de la semaine.
Apéro chez Marie et Paulo, repas chez Céline et Fred, rigolades dans le jardin, Time's Up dans le salon et blagues par centaines,
Nous nous plaisons bien dans ce groupe d'amis soudés par leurs enfants et les activités de l'école, c'est à contrecœur que l'on sort de leur scène,
La Côte d'Or nous attend avec les enfants, merci à vous tous pour cette bouffée d'oxygène !
350 kilomètres à parcourir, 5 heures coincés à Reims avec 3 spots différents puis un camion de déménagement à 70 km/h... Enfin à Dijon !
C'est ici que nous devons trouver l'hébergement, au boulot à 22h00, troisième demande dans la rue, et Joseph ose le grand plongeon :
Il nous invite chez lui. Il est médecin remplaçant mais ça ne lui plaît pas. Un peu perdu, l'idée de changer de vie pousse en lui comme un bourgeon
"Il n'y a pas de hasard dans la vie", à la recherche de sens, il se sent seul dans cette vie qu'il n'a pas choisie et qui l'enferme tel un donjon.
Nous enchaînons ensuite deux bilans avec les enfants : une classe d'enfants handicapés et une classe Ulis dans un collège, nous les découvrons
Mais eux nous connaissent et nous accueillent plein d'émotions ! Ils nous offrent des cadeaux et nous ont préparé des questions avec application.
Lorsque nous repartons pour Angers, Mirco nous prend en stop, il se rend en Bretagne ! Nous faisons une pause dodo à Avallon.
Nous cherchons, comme à notre habitude, l'hébergement auprès des passants. Adèle, sa guitare sur le dos passe par là et nous l'abordons !
Elle est comédienne et scénographe pour des spectacles avec des animaux. Dans son petit paradis, toute la nuit ensemble nous rigolons.
Le lendemain RDV avec Mirco, un homme surprenant qui se rend aux fêtes druidiques, du 21 juin et c'est à Tours que nous descendons.
Nous avons rendez-vous à Saumur avec... BFMTV. Nous leur proposons de découvrir avec eux le Maine-et-Loire pour la journée !
Ils nous suivent dans quelques voitures, il est 15h30 et nous commençons à aborder les gens sous l'oeil des caméra à Cholet,
Jamais nous n'avons eu tant de mal et puis finalement quand une jeune fille accepte, les caméras la repousse et l'on doit recommencer
Nous leur promettons finalement de prendre les images nous-même pour qu'ils puissent filer.
Nous rencontrons ensuite Nathalie qui nous donne rendez-vous après la fête de la musique dont nous pouvons profiter.
Elle nous conduit ensuite chez elle en Vendée, et nous fait découvrir son univers de la haute couture, ses coulisses ainsi que son atelier.
Elle nous conseille Noirmoutier, nous en faisons notre destination du lendemain. Nous découvrons l'île et hésitons : partir ou rester ?
Nous sonnons alors à une porte et Geneviève au téléphone ouvre sa porte : "bien sûr, j'ai de la place ici, venez, entrez !"
Dans son oreille son fils tente de la dissuader, mais Geneviève, veuve depuis deux mois, est plus intéressée par notre compagnie d'une soirée
Histoires de vie, tonte du jardin, cuisine, récits de voyages, aquarelles de son mari et superbe coucher de soleil sur la plage pour clôturer
Un homme croisé dans la rue hier nous avait donné les coordonnés de ses enfants vadrouilleurs et depuis quelques mois, sauniers.
Nous décidons de les rencontrer : au milieu de leur marais salant, Noémie et Adrien nous racontent le b.a.-ba de leur activité.
Ils nous invitent et nous font aussi découvrir grâce à l'inauguration d'un four à pain artisanal toute la communauté alternative de Noirmoutier.
Nous repartons de cet univers du sel par le passage du Gois, route submersible que l'on ne peut emprunter qu'à la basse marée.
Bisous la Vendée ! Nous allons à la Fabrik à Déclik de Libourne pour animer un atelier d'inspiration !
Festival d'expression citoyenne qui permet à des jeunes de se mettre en mode solution,
Deux petites conférences pour nous, toujours aussi riches en échanges, et une récup' de roi pour nos deux ventres gloutons !
Nous enchaînons avec un tournage pour M6, stoppons sous le soleil, et nous félicitons jour après jour d'être partis en hiver, c'était la bonne saison !
Sous la caméra d'M6, nous cherchons l'hébergement dans la rue, pas sans appréhension...
En quelques demandes, Catherine nous invite dans son studio, enfin de cette très longue journée nous débauchons !
Catherine radieuse retrouve sa famille et nous nous reposons. Le lendemain nous rejoignons Bordeaux pour une pause que nous méritons !