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VN#30 Quand le voyage lent s'accélère

De l'autostop sur autoroute Nous quittons Marie avec 1,5 kilos de spaghettis crus. "Pourquoi ?", pourrait-on se demander. Si elle nous les donne, c'est qu'il y aura un moment où ils vont nous servir, nous disons nous, pourtant pas encore convaincus de la permanente synchronicité des événements ! Au péage de l'A9, nous n'attendons pas 10 minutes avant qu'un jeune prof de sport ne nous avance sur l'aire de Fabrègues Sud avant Montpellier. Ici, une voiture de gendarmerie baisse sa vitre. "N'allez pas sur le bord de l'autoroute pour faire du stop !" Pas de risque, nous n'avons jamais arrêté une voiture à 130 km/h ! Peu après, c'est bien sur notre spot qu'une petite voiture ralentit. Elles vont à Nîmes et peuvent nous faire gagner de précieux kilomètres ! La conductrice est une retraitée qui prend la route des vacances. La passagère, elle, est informaticienne et part randonner plusieurs jours dans les Cévennes. Elles ne se connaissent que depuis quelques heures et covoiturent toutes les deux depuis Toulouse. Notre voyage les intéressent grandement, et l'aire suivante arrive trop vite ! Elles nous laissent et croisent les doigts pour notre quête de stop pour la Corse. Kimi et Gaëtan nous embarquent ensuite avec leur deux gros chiens. L'avantage de "voyager" par l'autoroute, c'est que les trajets ont une durée moyenne plus élevée. Nous avons donc le temps de leur montrer notre carnet de voyage et d'en savoir plus sur eux, notamment sur le métier de berger de Gaëtan. Nous ratons ensuite l'occasion de vivre une nouvelle expérience : l'ambulance-stop. En effet, deux ambulanciers nous proposent de monter (un devant et un derrière). Mais sans nous préciser que La Valette est à côté de Toulon, notre destination ! Nous refusons donc ce trajet et nos deux conducteurs de conclure, avec professionnalisme : "restez bien à l'ombre d'accord ?"

Retour dans le Var Grâce à un livreur qui en avait marre d'aller trop vite, nous arrivons à Toulon par des chemins détournés. Arrivés à bon port ? Pas sûrs. Premier indice de galère assurée : les pontons sont réservés aux plaisanciers. Cela revient à chercher une aiguille dans une botte de foin, mais avec les bottes de foin rangées dans un hangar fermé. En arrière-plan, deux gros ferries jaune de la compagnie Corsica Ferries. De toute façon nous n'allons pas lancer les recherches ce soir, il est temps de trouver l'hébergement. Assis en bordure d'une place, nous enchaînons les demandes. Ce soir, il va nous falloir puiser dans nos réserves d'énergie pour persévérer. Nous trouvons d'abord l'hébergement... à Propriano en Corse ! Nous échangeons nos numéros. De bonne augure pour la suite ? Puis une autre dame sort son chéquier. Stressée par notre demande, elle est prête à nous payer l'hôtel ! Nous refusons poliment. Finalement, notre sauveuse du soir se nomme Vinciane. Comme beaucoup d'autres à qui nous avions parlé avant elle, elle nous dit qu'elle va à la fête organisée sur une place à côté d'ici. Mais à la différence de tous les autres, elle nous dit qu'elle a une idée de qui pourrait nous héberger et qu'elle va justement les retrouver là-bas ! Nous lui laissons notre numéro, en espérant que notre journée se termine là ! Quelques minutes après, nous rencontrons tous les ami-e-s de Vinciane, et notamment Sébastien et Elodie, le couple en question, ravi de pouvoir nous aider. Malgré la fatigue, nous essayons de profiter de la soirée, à l'occasion du premier anniversaire de la fin des travaux de réhabilitation de la place de l'Equerre. Puis nous rentrons avec les deux voitures de ce couple de prof, habitant à Solliès-Pont, à une quinzaine de kilomètres de Toulon. Au petit matin, Elodie retourne à Toulon, et nous profitons du voyage avec l'idée de faire le pied de grue devant les portes des pontons du port de plaisance. Une stratégie aussi déprimante qu'inefficace. La capitainerie abonde dans notre sens et nous recommande fortement le port d'Hyères. Nous irons dès aujourd'hui.

Les pontons et les réponses Près de la fac, nous stoppons à un arrêt de bus, direction Hyères. Moins de 5 minutes plus tard, nous rencontrons Caroline qui rentre chez elle. Cette coach sportive originaire de la Nièvre nous dépose à l'endroit idéal et là aussi, nous enchaînons avec une nouvelle voiture. Son conducteur est gendarme mobile, il nous raconte ses missions à Notre-Dame-des-Landes et prépare un nouveau départ pour 3 mois à Mayotte, sans voir sa femme et ses enfants. Au centre d'Hyères, nous stoppons encore car le port est assez loin et une femme s'arrête avec sa petite fille. Elle nous parle de l'importance du travail dans sa vie et tient à nous déposer à destination. "Bon courage !"

Dans une ambiance caniculaire, nous repérons un banc à l'ombre pour nous reposer. Les petites nuits et les jours de voyage qui s'enchaînent nous font parfois oublier de nous (re)poser. En tout début d'après-midi, nous sommes prêts à débuter notre première vraie expérience de bateau-stoppeurs : nous arpentons les pontons les uns après les autres à la recherche de voiliers avec leurs propriétaires à bord. Lorsque nous trouvons un voilier "en vie", nous nous présentons et expliquons notre recherche. Les réponses sont simples. "Nous ne partons pas en Corse cette année", "Nous sommes partis en juin mais là nous restons à quai", "Moi je pars pas non, mais demandez au bateau là-bas, je crois qu'ils partent bientôt". Remontée d'espoir. Qui retombe bien vite devant le manque d'enthousiasme de sa propriétaire. "Ah non, la Corse on connaît par coeur, là on part en Sardaigne. - C'est pas loin ! Vous ne prévoyez pas d'escale en Corse ?" - Non non." Dans ce cas là, l'expérience nous a peut-être manqué. Que faire ? Que proposer en échange ? Fallait-il insister ? En tout cas, il y a bien des départs, il suffit simplement de tomber sur le bon ! Quelques minutes plus tard, nous marchons devant un voilier jaune plus original que les autres. Ses deux marins s'affairent à bord et nous nous présentons. Eux partent le 26 juillet, soit dans un peu moins de deux semaines. Nous les saluons et visitons les derniers pontons. Nous ne sommes pas tombés sur le gros lot aujourd'hui et la chaleur nous assomme.

Besoin de soutien ? Appelez la "hôtes"-line ! Heureusement ce soir, nous avons prévu de retrouver Eric et Marie-Pierre, les professionnels du sport auto rencontrés en avril dernier près du circuit du Castellet. Nous levons donc le pouce pour repartir du port. Une commerçante parisienne en vacances chez sa mère nous prend. La clim est à 17° dans la voiture et l'organisme tente de tenir le choc ! Elle ne comprend pas tout à fait l'intérêt de voyager comme nous le faisons, mais nous répète qu'on ne perdrait rien à aller voir la compagnie maritime Corsica Ferries ou leur écrire. Nous y avions pensé mais éludé tout de suite cette option un peu naïve. Un jeune qui va voir une connaissance en prison puis une Bretonne installée dans le Var nous font passer les différents noeuds routiers qui auraient pu nous ralentir dans notre remontée du Var. Quelques voitures plus tard, et nous voici à Signes, où les préparatifs vont bon train, en cette veille de fête nationale. Nous retrouvons nos anciens hôtes avec joie, eux qui nous suivent depuis maintenant plus de trois mois. Eric s'est même créé un compte Facebook, en partie pour suivre nos actualités ! L'humour débridé du photographe et la bienveillance naturelle de l'attachée de presse nous apportent le soutien dont nous avions besoin dans un moment où le voyage se retrouve coincé entre la recherche d'une solution pour rallier la Corse et l'envie de ne pas "gâcher" les dernières semaines rien qu'à attendre. Au réveil, nous sommes tous les deux prêts à enfiler un nouveau costume, celui d'avion-stoppeurs.

À la découverte des aéroclubs Nous quittons Signes et nos amis dans le but de rejoindre l'aérodrome de Cuers. Un professionnel de la sécurité, un Corse, un père de famille et l'actuel gardien de phare de Porquerolles se relaient pour nous amener devant la porte de l'Aéroclub du Soleil !

Dans le club house se trouvent deux hommes assis devant un poste de télé et le défilé sur les Champs Elysées. Nous leur expliquons notre recherche du moment. Le plus âgé des deux nous répond "je n'ai pas de vol aujourd'hui ni demain". C'est le président de l'aéroclub et il est donc au courant de tout. Il nous pose des questions sur notre périple et lui présentons notre carnet de voyage. Il nous laisse sa carte. En repartant, l'autre homme nous indique le nom d'un hangar qui appartient à une association "sympa" qui pourrait effectuer des vols vers la Corse. Nous le remercions et nous y dirigeons. Sur place, notre interlocuteur nous répond sèchement qu'il n'y a pas de vol prévu dans les prochains jours. Notre dernière chance ici, c'est l'aéroclub du Var et nous nous y présentons. Vacances obligent, c'est un bénévole qui est de permanence aujourd'hui. Il regarde avec nous les vols prévus et nous annonce que les plus gros avions du club sont réservés pour un séjour en Bretagne la semaine d'après. Sur le planning, il remarque un vol prévu le lendemain sur 5 heures. Rien ne dit que la pilote aille en Corse mais la chance justement, c'est qu'on en sait pas où elle va. "À demande exceptionnelle, procédure exceptionnelle ! On va l'appeler !" nous dit l'homme au regard sympathique. Malheureusement, nos recherches à Cuers se terminent là, il tombe sur sa messagerie et nous nous doutons bien que nos chances sont extrêmement faibles d'être rappelés. Nous retournons chez Sébastien et Elodie et rencontrons sa fille à elle, Lilou. Claqués, nous ne les suivons même pas pour une balade sous le soleil ! Nous en profitons pour nous poser... et envoyer un mail à Corsica Ferries. 20 minutes après, nous avons déjà une réponse, cordiale et claire : "Nous ne pouvons pas faire de partenariat sous forme de gratuité". On s'en doutait. Les heures passant, nous nous faisons à l'idée que notre tour de France ne passera pas par la Corse et préférons passer nos deux dernières semaines à voyager plutôt qu'à attendre. Lundi sera donc notre dernier jour de recherches et nous repérons l'aérodrome de Cannes-Mandelieu, à deux heures d'ici.

Par les airs ou par Lozère ?

Le dimanche, c'est jour de marché à La Farlède, organisé par l'épicerie coopérative locale. Nous accompagnons nos hôtes dans cette sortie dominicale et Pierre-Elie en profite pour discuter avec ses "collègues" coopérateurs. L'après-midi, nos hôtes sont invités chez des amis qui veulent regarder la finale de la coupe du monde. Nous sommes bien sûr invités, mais le plan se transforme en bar/plage. Idéal pour ces non-footeux qui passeront leur après-midi sur la plage plutôt que devant l'écran. Ecran que nous zieuterons, nous, attentivement, au beau milieu d'une foule en liesse. La joyeuse soirée se termine sur la plage, entre châteaux de sable et partie de volley sur fond de klaxon. Le lendemain matin, nous rappelons le président de l'aéroclub du Soleil qui nous répète qu'il n'a pas de vol pour la Corse dans les prochains jours.

Nous léguons les spaghettis de Marie à nos hôtes qui nous déposent à l'entrée de l'autoroute, direction Cannes et l'aérodrome repéré, que nous atteignons rapidement. Ce que nous n'avions pas calculé ici, c'est que le lundi est un jour plutôt très calme, voire blanc, surtout en période estivale. Nous parvenons toutefois à entrer en contact avec les deux aéroclubs sans pour autant nous envoyer en l'air. Nous repartons du dernier aéroclub avec une dernière piste pour le moins inattendue : un ami du salarié partirait en Corse en fin de semaine avec son bateau à moteur, et il compte lui parler de nous, qui lui évoquons sa fille, en voyage elle aussi, à l'autre bout du monde. Alors, par la mer ou par les airs ? La question demeure, mais nous avons des envies d'ailleurs.

Sans crier Gard

Soucieux de ne pas tuer notre voyage dans l'oeuf, nous ne nous imaginons pas finir notre voyage à attendre. Et dans ces cas-là, nous ressentons le besoin de rouler, rouler, et changer de coin pour provoquer de nouvelles découvertes et de nouvelles rencontres. Lorsque nous levons le pouce à Cannes, nous visons une zone que nous n'avons pas encore explorée, et qui s'étend du Gard à la Corrèze. Le ciel lui s'assombrit. Deux soeurs quadragénaires nous évitent alors la douche froide. L'orage éclate sur l'autoroute, quelques minutes après que nous ayons quitté la ville. Les deux heures de trajet nous permettront de sortir au sec et continuer notre défilé de kilomètres ! Sur l'aire, une dame agite les bras. Elle ne sait pas où on va. Nous non plus. Nous lui annonçons Nîmes. Elle répond Avignon. Nous montons. Et c'est comme ça que nous rencontrons Marie-Jo et Vincent, une maman corse et son fiston, en route pour aller voir une amie à eux au festival d'Avignon. Malicieux clin d'oeil du destin alors que nous nous apprêtons à quitter le sud-est et nos espoirs d'aller en Corse. Marie-Jo travaillait anciennement dans le secteur bancaire et elle a tout plaqué pour vivre son rêve et devenir auteure. Elle est très fière d'être allée au bout de son projet de livre pour enfants La casquette de M. Yuong et nous en offre même un exemplaire lorsqu'elle nous dépose à côté d'Avignon ! Elle nous promet de contacter des gens dans le milieu de la voile et nous invite d'ores et déjà chez elle si nous atteignons l'Île de Beauté. Le genre de rencontres qui nous remplit d'énergie pour la suite. Et ce soir, nous allons en avoir besoin pour finir la journée.

Un jeune supporter de l'OM puis un commercial automobile nous amènent dans le Gard, puis une infirmière à domicile nous dépose à Comps. Elle vient d'ailleurs confirmer cette tendance soulignée par Nans dans une conférence et remarquée sur notre voyage que deux conductrices sur trois qui prennent des autostoppeurs alors qu'elles sont seules dans leur voiture travaillent dans le soin ou dans l'éducation, des métiers où l'on a l'habitude d'être avec les autres ! "Ça marche le stop ?" nous lance la dame que nous saluons sur notre trottoir, le pouce levé. - Evidemment, puisqu'on est là !" répond-on en choeur. Et dans cet élan d'énergie positive, une voiture s'arrête ! Karine et sa fille Juliette rentrent des courses pour préparer la fête des 18ans de la lycéenne. Notre voyage leur évoque un neveu qui est à peine rentré de voyage. Nous nous retrouvons chez eux, invités à passer la soirée à la maison, où nous rencontrons José, le mari et papa, artisan ferronnier. Lui aussi s'affaire autour de la piscine où se déroulera l'anniversaire. Surpris de nous voir débarquer, un sourire gagne immédiatement son visage lorsque Karine nous présente ! Nous sommes tombés au bon endroit pour passer à autre chose après nos recherches infructueuses.

Quand le voyage lent s'accélère

Nous plongeons dans la culture gardoise. Karine, José et Juliette nous présentent les fêtes votives, ces fêtes de village qui sont des moments importants dans la vie des communes. Mais aussi la culture d'oliviers, hérités du père de Karine. José, lui, est originaire d'Espagne et ne comprend pas pourquoi Anouk ne prend pas de saucisse après le pâté et le magret. Pierre-Elie fait honneur, mais ne finit pas les côtelettes ! Nos hôtes nous proposent de nous prêter des vélos le lendemain pour que nous puissions visiter Nîmes ou le Pont du Gard. Cette journée off est la bienvenue dans ce mois de juillet cadencé, faisant suite à un mois de juin non moins rythmé ! Nous nous plongeons dans la masse de touristes venus voir le monument classé au patrimoine mondial de l'Unesco ! Le soir, c'est côtelettes ! José et Karine regrettent que nous partions déjà le lendemain. Nous rêvons de voyages encore plus lents que le nôtre. Au rond-point de Remoulins, Léa s'arrête. Nous ne la connaissons pas encore, mais elle si. Elle nous a vu à la télé ! C'est la première fois que l'on nous reconnaît comme ça, et ça fait tout drôle ! Léa est ravie de nous avancer un peu et nous sommes tout aussi heureux de l'entendre parler de ses envies de voyage alternatif. C'est avec un jeune étudiant officier que nous arrivons en Lozère. Les routes tournent et le relief apparaît. Nous sommes dans les Cévennes. Et nous allons remonter une bonne partie du département en une après-midi car notre conducteur suivant va... à Paris. Partant d'Alès, il a choisi de passer par la "petite route" pour rejoindre l'autoroute avant Clermont. Notre critère "sans itinéraire" a des limites. Et notamment celui de refuser de passer des Cévennes à Paris en quelques heures à peine ! Damien monte d'ailleurs à Paris pour aider sa compagne à déménager avant leur installation en Haute-Loire. Nous parlons campagne, autonomie alimentaire et vie en dehors du travail. Un peu arbitrairement, nous choisissons de nous faire déposer à Barjac, dans le centre du département. Un peu désorientés dans ce petit village, nous levons le pouce avant même d'avoir trouvé les panneaux d'indication, et une voiture s'arrête.

Visite royale

Nous n'avons pas d'autre solution que d'être francs avec Noëlia : "nous visitons la Lozère mais ne savons pas du tout vers où nous allons !" "Moi je vais à Marvejols" nous explique-t-elle. Nous prenons nos sacs et montons avec elle. Cette éducatrice spécialisée rentre de son dernier jour de travail avant les vacances. "Je peux vous offrir le gîte et le couvert" nous propose-t-elle calmement. Nous acceptons avec plaisir et débarquons donc dans le jardin d'une maison sur les hauteurs de Marvejols. Nous rencontrons ses filles Malia et Saäna, son mari Gilles, ainsi que son beau-père Jean-Noël, qui vit dans la maison de l'autre côté du jardin. Tout ce petit monde nous pose des questions sur notre voyage et Pierre-Elie enfile ensuite son maillot pour profiter de la piscine gonflable avec les enfants. Jean-Noël se propose pour nous faire visiter Marvejols, capitale du Gévaudan, et ancienne ville royale, où l'on peut encore admirer les portes. Malia nous montre aussi son école et même son coin secret pour manger des fraises en ville ! En passant à hauteur de l'Office du tourisme, le grand-père nous présente aux employées et l'une d'elles s'écrie "il faut qu'on appelle le journaliste de Midi Libre !" Rendez-vous est pris pour 19 heures. Nous le retrouvons pour répondre à ses questions puis nous allons faire un tour avec la famille à la fête qui se prépare sur la place, comme tous les jeudis soirs de l'été. En rentrant, Pierre-Elie consulte nonchalamment la boîte mail et appelle soudain Anouk, tout excité. "Regarde !!! On a un mail de Corsica Ferries..." Bonjour,

Je fais suite à votre message qui a retenu toute mon attention et vous félicite pour votre projet.

Pouvez-vous me dire à quel moment vous souhaitez voyager ?

Cordialement.

Jean-Noël nous conduit à Aumont-Aubrac, puis nous entrons dans le Cantal, 94ème département où nous mettons les pouces.


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